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Chaomose : les artistes des Arches investissent le Musée

Du 19 septembre au 30 octobre 2020

L’exposition met en scène des dynamiques où interviennent l’ordre et le désordre, l’osmose et le chaos, la convergence et la divergence, c’est-à-dire des notions réputées contraires, mais en réalité complémentaires. Au moyen de techniques diverses, les artistes des Arches sont invités à créer des pièces qui détonnent avec leur pratique globale, en affichant une forme d’effervescence, ou en rompant avec les codes traditionnels de l’exposition.

Infos ICI.


Albert Dubout

Albert Dubout dessine les Français

Du 17 juin au 18 octobre 2020

Albert Dubout, avec ses cinquante ans de carrière, a marqué plusieurs générations. Il est souvent reconnu par son couple à la Dubout avec le petit mari accompagné de sa plantureuse épouse, les affiches des films de Marcel Pagnol, ou encore les fameux Chats. Depuis son décès, 250 expositions lui ont été consacrées.

Celle présentée dans notre Musée est le fruit d’une sélection d’une quarantaine de dessins, offrant un panorama de son œuvre des années 30 aux années 60, mêlant les couples, les chats, et bien sûr Pagnol et la Partie de cartes. Avec en fil rouge, ces multiples portraits de Français de tous âges, de toutes conditions, souvent caricaturés, et un plaisir évident de les croquer !

Dessinateur de presse, il a travaillé pour 250 journaux en France et à l’étranger touchant près de 5 milliards de lecteurs (la moitié de ses dessins paraitront en couverture).

Il illustra aussi 67 ouvrages classiques dont Villon, Molière, Voltaire, Rostand, Pagnol et publia 140 albums édités dans le monde entier. Il fut également peintre avec 77 huiles sur toile qui ont été exposées en France (Centre Georges Pompidou, BnF François Mitterrand) et à l’étranger (Japon/Allemagne/Suisse/Canada…).

N’oublions pas le Dubout affichiste avec 86 affiches dont une grande partie pour les films de Marcel Pagnol. Il réalisa 3 dessins animés, 2 films pour le cinéma, des campagnes publicitaires, des décors de théâtre, des vitrines animées pour les Galeries Lafayette.


Exposition Cartomancie, entre mystère et imaginaire

Cartomancie, entre mystère et imaginaire

Du mercredi 11 décembre 2019 au dimanche 7 juin 2020

L’image de la cartomancienne, du mage déchiffrant les symboles du tarot ou de la thérapeute explorant l’inconscient à l’aide de cartes à jouer est une représentation très répandue qui a marqué les esprits, nourri la littérature, les arts plastiques et le théâtre. En quelques décennies, la carte à jouer a totalement transformé le monde de la voyance et ouvert des voies fécondes à l’imaginaire.

Ce n’est pas avant le XVIIIème siècle, soit près de quatre siècles après l’apparition des cartes en Europe, que les artistes représentent des diseuses de bonne aventure « tirant les cartes » plutôt que lisant les lignes de la main. La mode se répand alors dans les salons. Bientôt apparaissent des manuels et des jeux spécialement conçus pour prédire l’avenir.

Le jeu des tarots est également reconsidéré. Son iconographie énigmatique remonterait à la plus haute antiquité, elle recèlerait les secrets des mages égyptiens ! Cette théorie aura un succès extraordinaire. Presque tous les occultistes du XIXème siècle tenteront d’en déchiffrer le symbolisme et prétendront restituer une hypothétique signification originelle.

Faisant appel à l’intuition et à l’imagination, cartes et surtout tarots « divinatoires » passionnent également les artistes et les écrivains, d’Apollinaire à Italo Calvino ou Roberto Matta… Ils se transforment en livres de sagesse, ou encore en outils de connaissance de soi que les courants du New Age vont largement exploiter.

De nombreux jeux et tarots, des documents d’archives inédits, des peintures et des photographies issues de collections publiques et privées seront pour la première fois rassemblés pour répondre aux ambitions de cette exposition : découvrir les acteurs de cette histoire, ce qu’ils ont inventé, ce qu’ils en attendaient et s’émerveiller ou s’interroger devant ce monde d’images aussi divers que mystérieux qu’ils ont créé.

Visite virtuelle : entre mystère et imaginaire, plongez à la maison dans l’Expo Cartomancie grâce à cette vidéo 360°

Une fois la vidéo lancée, il vous suffit de cliquer, maintenir votre doigt sur la souris et vous déplacer dans les différentes salles d’exposition.


Biennale d’Issy 2019 : « Portraits contemporains : selfies de l’âme? »

Du 11 septembre au 10 novembre

« J’ai mis trop de moi-même là-dedans » : cette remarque d’Oscar Wilde à propos du Portrait du portrait de Dorian Gray constitue le fil rouge de cette 13e édition qui rayonne dans toute la Ville, au Musée, dans les Médiathèques, aux Arcades et à l’Ecole de Formation des Barreaux. Les plus grands talents contemporains sont convoqués, avec des œuvres de Christian Lapie, Robert Combas, ORLAN, Gérard Fromanger, Jean Faucheur et bien d’autres.

Le portrait a démarré timidement dans l’histoire de l’art, on connaît surtout ceux du Fayoum au Ier siècle après JC, une manière de rester après sa mort, et un des premiers portraits européens du roi Jean le Bon, au milieu du XIVe siècle.

Que devient le portrait dans le monde actuel, alors que nous faisons des portraits de nous-mêmes ? Que veulent exprimer les artistes ? Peut-être trouver sous nos masques ce qui se cache au fond de nous, ce que l’on appelle l’âme. C’est la raison pour laquelle Picasso a écrit « Faut-il peindre ce qu’il y a sur un visage ou ce qui se cache derrière un visage ? » A vous de trouver la réponse !

61 artistes livrent leur vision de l’être humain

S’emparant avec inventivité du genre, sans négliger la tradition du portrait en peinture où le sérieux l’emporte sur le sourire, les artistes contemporains s’expriment en toute liberté. Avec les médiums traditionnels ou le potentiel créatif offert par le numérique, ils s’arrêtent, pour les uns, sur la beauté du monde ou la représentation des forces et des faiblesses humaines ou, pour les autres, portent un message. Tous s’accordent à illustrer le mystère d’être au monde.

Ainsi, la série de portraits de David Lynch ne vous laissera pas de marbre : cinéaste américain mais aussi artiste plasticien, designer et musicien, ses photographies Small Stories vous proposent un voyage surréaliste dans le monde des émotions et de l’intranquillité.

Gérard Fromanger dessine au pastel un portrait d’Yves Klein en réseau, dans un entrelacs de dérives successives.

Jean Faucheur, icône de l’underground parisien, joue avec son visage qu’il fait disparaître dans ses autoportraits, à l’instar d’Anouk Grinberg qui met en scène des gueules froissées et dissimulées.

Le numérique offre un nouveau potentiel créatif : ORLAN fabrique réalise des self-hybridations inspirées de l’Opéra de Pékin, un art traditionnellement masculin, et s’invente un avatar 3D en réalité augmentée. Muni d’un smartphone et de l’application adaptée, le visiteur pourra voir l’artiste se matérialiser en Reine des Masques bondissant hors de l’image ! Christian Lapie est mis à l’honneur et investit la place de l’Hôtel de Ville et la terrasse du Musée de ses figures spectrales taillées à la tronçonneuse dans des troncs d’arbres, et dressées à la verticale comme des vigies.

La Biennale investit aussi l’Ecole de Formation des Barreaux avec une installation multimédia de Loïc Jugue. En OFF, elle s’étend à la Médiathèque des Chartreux et aux Arcades.

A titre exceptionnel, la Biennale ne sera pas accessible le 8, 9 et 10 novembre au Musée. Réouverture de l’exposition au public le dimanche 10 novembre à 16h.

Tout le programme sur le site de la Biennale et sur issy.com